Un projet vidéo, ça se prépare !

In Actualité, Le Blog !, Retour d'expérience by Yann BRESSON

En interne ou avec un préstataire, voici quelques clés pour vous permettre de bien préparer la mise en place d’un projet de film pour votre organisation.

Un projet vidéo mal préparé… et c’est le drame !

Besoin de proximité, de tisser un lien direct avec clients et partenaires, de créer une communauté… L’ère de la réclame est révolue, annonceurs commerciaux et institutionnels se lancent en masse dans la publication de contenus. Cette tendance se traduit par un recours croissant à la vidéo. Réalisée en interne ou avec un prestataire, il faudra définir précisément les contours du projet avant de se lancer, au risque de rater son coup.

Si la vidéo est devenue presque banale, réaliser un bon film reste un exercice exigeant, pour ne pas dire un truc de pro.

Un besoin, ça s’exprime !

Bien définir un cahier des charges est impératif pour obtenir les meilleures réponses créatives, éditoriales et techniques pour la réalisation d’un film.

Un projet dont les contours et les enjeux sont bien identifiés permettra à votre prestataire (nous !) de bien vous accompagner sereinement et de vous orienter vers les meilleures solutions.

Pour faire simple, l’idée est de donner des éléments d’information pour répondre à quelques questions élémentaires : Qui ? Pourquoi ? Pour qui ? Comment ? Combien ? Quand ?

Un contexte clair, des objectifs précis

Commencez par vous présenter sous la forme d’un : “qui sommes-nous, que faisons-nous, dans quels univers évoluons-nous ?”. Ceci nous permettra de bien comprendre ce qu’est votre entreprise ou organisation, quel est votre coeur de métier, qui sont vos clients ou partenaires, sur quel marché vous évoluez, quels sont vos enjeux présents et à venir.

Dites-nous également à qui vous souhaitez vous adresser avec la vidéo que vous souhaitez produire. On ne réalise pas les mêmes supports en communication interne, en RH, pour le BtoB ou pour le grand public.

Veillez à préciser ensuite à quel besoin répond ce film : Que doit-il permettre ? La définition de la problématique permettra d’orienter la réflexion vers le bon format, les bons codes d’expression, la bonne réalisation.

Ensuite dites-nous quels mode de diffusion vous envisagez : TV, Web, PLV, écrans sur salons, réseaux sociaux, cinéma… ? Nous pouvons également vous suggérer des canaux complémentaires et vous accompagner pour bien les exploiter, comme un achat d’espace sur Snapchat ou une story sur Instagram, par exemple.

La forme au service du fond

La forme et les codes de réalisation influent fortement sur la formulation du message et la manière dont celui-ci va être perçu.

A ce stade, il s’agit de répondre aux questions : que montre-t-on ? Que racontons-nous, quelle histoire ? Sur quel ton, sous quelle forme ?

Les possibilités sont nombreuses et combinables à la carte :

  • Réalité “fictionnée” (Story Telling)
  • Fiction (court métrage, web-série, etc.)
  • Spot pub / bilboard
  • Reportage / Documentaire / suivi de chantier
  • Interviews courtes / micro trottoir
  • Tutoriel / vidéo démo / recette / mode d’emploi
  • Captation (événement, spectacle, conférence)
  • Talk Show
  • Entretien / Interview filmé en multi-caméra
  • Graphismes animés (Motion Design)

A ces formes, peuvent venir se greffer des procédés techniques de prises de vue ou de la machinerie : timelaspe, stop-motion, vues aériennes avec drone, travelling, grue, caméra montée sur stabilisateur…

Un plateau multicam pour interview “posée”

Voilà pourquoi il est important que vous puissiez dire à quoi vous souhaitez que votre film ressemble (ou ne ressemble surtout pas !). Vous pouvez sélectionnez des exemples de réalisations que vous aimez, qui comporte des éléments graphiques ou techniques qui vous plaisent. Vous pouvez également sélectionner des références “repoussoir”. Ces éléments d’inspiration nous permettront de nous positionner, de comprendre vos goûts, vos attentes et de développer un univers visuel original et adapté.

En plus du style de réalisation, il faudra penser à la durée et l’adapter à la cible, au contexte et au moyen de diffusion choisi. On n’écrit pas de la même manière un spot pre-roll pour Youtube, une Web-série ou un film institutionnel.

Il faut aussi parfois envisager des déclinaisons : version courte ou longue (teaser ou bande annonce) ; langues étrangères, sous-titrage. Version salon pour une lecture en boucle, version Web, Broadcast ou cinéma. Anticiper ces déclinaisons, c’est se donner la possibilité d’intégrer ces contraintes dans la création.

Un graphique vu et revu, mais toujours pertinent.

Donnez un peu de temps au temps

A quelques exceptions près (couverture d’événement, supports courts, etc.) un projet vidéo demande un minimum d’anticipation. Définition du cahier des charges, consultation et choix du prestataire, briefe, écriture et planification, tournage, post-production, validation… Nous recommandons de prévoir un délai minimum de trois mois entre le moment où vous contactez les prestataires et votre date de diffusion souhaitée.

Il est bien entendu toujours possible de raccourcir les délais et de travailler dans un temps plus serré, voire dans l’urgence… mais ce sera forcément au détriment d’un ou plusieurs aspects du projet.

Soyez aussi prêt à être réactifs et à optimiser votre chaine de décision.

Parce que vous le valez-bien !

Une fois le type de film défini, sa durée précisée, les contraintes intégrées… il va falloir parler argent !

Prévoir une enveloppe budgétaire, avant de demander un chiffrage, est une bonne idée ; communiquer cette information à vos prestataires pressentis est une bonne pratique ! Au delà des aspects “business”, cette indication nous est précieuse pour déterminer si le budget correspond aux souhaits exprimés d’une part, d’autre part ou s’il faut adapter les moyens — dans la mesure du possible — au projet.

Une petite fiction scénarisée, avec des comédiens, dans un décor loué, avec une équipe technique de 3 ou 4 personnes représente un budget de plusieurs milliers d’euros, quand un reportage événementiel clipé, tourné par un reporter d’image seul peut se faire à partir de 1000 ou 1500€ HT.

Une équipe de tournage au complet, ça fait du monde !

De la même manière une musique libre de droit (quelques dizaines d’euro) n’a pas le même prix de revient qu’une composition à l’image avec un sound design sur mesure.

Dans tous les cas, savoir dans quelle étiage budgétaire il nous faut naviguer permettra à tout le monde d’arriver à bon port plus rapidement !

Vous êtes prêt, mais êtes-vous prêts à faire confiance ?

Notre métier de “faiseur de film” consiste à tisser un récit en mixant des images, des éléments visuels, du texte et des sons. Cette forme d’écriture subtile a des implications techniques artistique et éditoriale nombreuses qui demande de l’expérience pour être maitrisée. Avec plus de 350 projets au compteur en ce qui nous concerne, nous pensons avoir suffisamment de recul pour anticiper ce qui est bon pour nos clients ou pas. Sachez accueillir les propositions de professionnels qui feront tout pour que leurs productions soient réussies, à tous points de vue. Notre travail est finalement visible par tous. Nous avons intérêt à pouvoir le revendiquer (c’est le rôle d’un générique si on y pense) !

Notre credo est simple chez Smartmedias : Nous aimons faire des films et nous aimons les faire bien !

Grâce à cet article vous allez pouvoir nous briefer à la perfection, alors faite-nous confiance et vous aurez de bons films.

Un projet de film ?

Nous pouvons définir une stratégie et un budget rapidement.